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FRANCIA: Ondes électromagnétiques : le principe de précaution bientôt dans les écoles

Sábado 23 de marzo de 2013 · 554 lecturas

Ondes électromagnétiques : le principe de précaution bientôt dans les écoles

A.R. | Publié le 19.03.2013, 18h19 | Mise à jour : 22h19
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Faute d’avoir réussi à faire adopter leur projet de loi sur les ondes électromagnétiques en janvier, les députés écolo ont obtenu que le principe de précaution soit mis en œuvre pour les enfants dans le projet de loi pour la refondation de l’Ecole voté mardi à l’Assemblée nationale.
| LP / Corinne Fourcin

leParisien.fr
C’est la première fois que le principe de précaution sera appliqué en France envers une population enfantine. Faute d’avoir réussi à faire adopter leur projet de loi sur les ondes électromagnétiques en janvier, les députés écologistes ont obtenu que soit entérinées dans le projet de loi pour la refondation de l’Ecole des mesures de précaution dans les écoles.

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Voté mardi à l’Assemblée nationale, un amendement de la loi stipule ainsi que la mise en place du service public du numérique éducatif prévu par le texte se fasse en favorisant les connexions «filaires», c’est à dire Ethernet, plutôt que le Wi-Fi.

L’amendement défendu par les Verts tendait à «pousser l’État et les collectivités territoriales à protéger les enfants, notamment les plus jeunes, de l’influence des ondes», au nom de ce «principe de précaution». Depuis 1995, la loi Barnier estime que « l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable».

Un débat pas vraiment tranché

Le débat sur l’impact sanitaire des ondes émises par les téléphones portables, boîtiers Wi-Fi et antennes-relais n’est pas tranché. Même si en 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé ces ondes comme potentiellement cancérigènes. Les opérateurs de téléphonie mobile s’appuient eux sur le dernier avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), datant de 2009, pour écarter tout danger. L’Anses doit actualiser cet avis d’ici cet été.

En janvier, une nouvelle étude relançait l’hypothèse d’un lien entre l’utilisation du téléphone portable et le cancer. Ce rapport de l’Agence européenne de l’environnement, considérait que téléphoner en conduisant serait non seulement dangereux à cause des accidents potentiels mais pourrait également augmenter le risque d’avoir un cancer au cerveau. En effet, quantité d’ondes nocives seraient captées au moment où l’appareil passe d’une antenne relais à une autre. L’Agence préconisait alors de prendre des mesures urgentes pour réduire la possibilité de tumeurs.

C’est également en janvier que les députés écologistes avaient présenté une proposition de loi visant à réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques. Mais le texte, avant même son examen sur le fond dans l’hémicycle, avait été renvoyé en commission, les Verts dénonçant un «enterrement» pur et simple.

Des doutes sur l’application

Concernant la modernisation des écoles, «on n’est pas contre le "service public du numérique", bien au contraire, mais le principe de précaution doit s’appliquer dans les crèches et les écoles maternelles», a précisé la députée EELV du Calvados, Isabelle Attard. C’est donc une victoire, «la première fois qu’on va appliquer le principe de précaution par rapport aux enfants», s’est réjouie la députée écolo.

Selon Yves Durand, député PS du Nord et rapporteur du projet de loi sur la refondation de l’école, la portée de l’amendement est cependant «minime». «On va voir comment c’est applicable», doute-t-il.

L’ensemble du projet de loi, voté en première lecture à l’Assemblée, doit maintenant être examiné au Sénat.

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