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FRANCIA: Informe de la Agencia de Seguridad Sanitaria, Alimentación, Medio Ambiente y Trabajo. L’Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences Face au développement rapide des technologies sans fil, l’Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences, notamment des populations les plus vulnérables / French Health Agency Recommends Children and Vulnerable Groups Reduce Cell Phone Radiation Exposure

Miércoles 16 de octubre de 2013 · 2451 lecturas

L’Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences
Face au développement rapide des technologies sans fil, l’Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences, notamment des populations les plus vulnérables

L’Anses publie ce jour les résultats de l’évaluation des risques liés l’exposition aux radiofréquences sur la base d’une revue de la littérature scientifique internationale, actualisant ainsi l’état des connaissances publié en 2009. Cette actualisation ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré et ne conduit pas proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition de la population. Elle pointe toutefois, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’Homme ou chez l’animal. Par ailleurs, certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Compte tenu de ces éléments, dans un contexte de développement rapide des technologies et des usages, l’Anses recommande de limiter les expositions de la population aux radiofréquences - en particulier des téléphones mobiles -, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs, et de matriser l’exposition générale résultant des antennes-relais. Elle va par ailleurs approfondir le travail concernant les électro-sensibles, en examinant plus spécifiquement toutes les données disponibles en France et l’international sur ce sujet qui mérite une attention particulire.

Les radiofréquences constituent un objet de préoccupations sanitaires, environnementales et sociétales important depuis plusieurs années en France. D’une part, l’évolution des nouvelles technologies de communication sans-fil s’accompagne d’un changement permanent des signaux radioélectriques utilisés et de la nature des terminaux de communication. D’autre part, l’augmentation du nombre d’utilisateurs et des types d’usage conduit une évolution rapide de l’exposition aux radiofréquences et son accroissement potentiel.

Dans ce contexte, l’Anses a mis en place en 2011 un dispositif spécifique visant répondre aux nombreuses questions posées en matire de sécurité sanitaire : la création, d’un groupe d’expertise pérenne sur la thématique Radiofréquences et santé , et l’installation d’une instance de dialogue réunissant les parties prenantes. Dans ce cadre, elle s’est auto-saisie pour mette jour son état des lieux de 2009.

Aboutissement de deux années de travail, l’Anses publie aujourd’hui les résultats de l’évaluation des risques liés l’exposition aux radiofréquences. Elle s’appuie sur la revue la plus large possible des études parues au plan international depuis 2009. La question de l’électro-hypersensibilité fera quant elle l’objet d’une expertise spécifique qui démarrera ds la fin de cette année.

L’ensemble des effets sanitaires potentiels des radiofréquences, cancérognes ou non, ont été étudiés et leurs niveaux de preuve classés, sur la base d’une méthode d’évaluation inspirée de celle du centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS.

Les conclusions de l’évaluation des risques ne mettent pas en évidence d’effets sanitaires avérés. Certaines publications évoquent néanmoins une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Les conclusions de l’expertise sont donc en cohérence avec le classement des radiofréquences proposé par l’Organisation mondiale de la santé (CIRC) comme cancérogne possible pour les utilisateurs intensifs des téléphones mobiles. Par ailleurs l’expertise fait apparaitre, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’Homme ou chez l’animal dont certains avaient déj été rapportés en 2009 : ils peuvent concerner le sommeil, la fertilité mle ou encore les performances cognitives. Des effets biologiques, correspondant des changements généralement réversibles dans le fonctionnement interne de l’organisme, peuvent ainsi tre observés, comme dans le cas d’expositions aux différents stimuli de la vie quotidienne. Néanmoins, les experts de l’Agence n’ont pu établir un lien de causalité entre les effets biologiques décrits sur des modles cellulaires, animaux ou chez l’Homme et d’éventuels effets sanitaires qui en résulteraient.

Compte tenu de ces éléments, il n’apparat pas fondé, sur une base sanitaire, de proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition pour la population générale.

Toutefois, l’Agence note que l’évaluation des risques ne peut tre conduite ce jour pour différents effets potentiels en l’absence de données disponibles chez l’Homme ou chez l’animal et que l’impact potentiel des protocoles de communication mis en uvre (2G, 3G, 4G) apparat faiblement documenté.

L’Agence souligne également le développement massif des usages des radiofréquences dans les environnements extérieurs ou intérieurs, conduisant une exposition subie grandissante de la population.

Par ailleurs, si des travaux récents menés au niveau national montrent une exposition globale faible au regard des valeurs limites d’expositions actuellement utilisées pour les zones géographiques investiguées, ils témoignent néanmoins de l’existence de zones d’expositions notablement plus importantes, expositions qui pourraient tre technologiquement réduites.

Dans ce contexte, mme si les téléphones mobiles constituent la principale source d’exposition pour les utilisateurs, il apparat que les expositions environnementales de la population générale et leurs variations temporelles devraient tre mieux documentées.
Ainsi, pour limiter les expositions aux radiofréquences, notamment des populations les plus vulnérables l’Agence recommande :

pour les adultes utilisateurs intensifs de téléphone mobile (en mode conversation) : de recourir au kit main-libre et de faon plus générale, pour tous les utilisateurs, de privilégier l’acquisition de téléphones affichant les DAS[1] les plus faibles ;
de réduire l’exposition des enfants en incitant un usage modéré du téléphone mobile ;
de poursuivre l’amélioration de la caractérisation de l’exposition du public dans les environnements extérieurs et intérieurs par la mise en uvre de campagnes de mesure ;
que le développement des nouvelles infrastructures de réseaux de téléphonie mobilefassent l’objet d’études préalables en matire de caractérisation des expositions et que les conséquences d’une éventuelle multiplication du nombre d’antennes-relais dans le but de réduire les niveaux d’exposition environnementaux fassent l’objet d’un examen approfondi ;
de documenter les situations des installations existantes conduisant aux expositions les plus fortes du public et d’étudier dans quelle mesure ces expositions peuvent tre techniquement réduites.
que tous les dispositifs courants émetteurs de champs électromagnétiques destinés tre utilisés prs du corps (téléphones DECT, tablettes tactiles, veille-bébé, etc.) fassent l’objet de l’affichage du niveau d’exposition maximal engendré (DAS par exemple), comme cela est déj le cas pour les téléphones portables.

Enfin, afin de lever les différentes incertitudes qu’elle a identifiées lors de ce travail, et en complément des projets de recherche d’ores et déj engagés dans le cadre du programme national de recherche en santé environnement travail, l’Agence formule également une série de recommandations de recherche.

[1]Débit d’absorption spécifique

VER EL INFORME ORIGINAL EN PDF MÁS ABAJO (FRANCÉS E INGLÉS)

Ver la web oficial AQUÍ


French Health Agency Recommends Children and Vulnerable Groups Reduce Cell Phone Radiation Exposure

In a major public announcement today, the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health warned the public to reduce their exposure to cell phone radiation.

The French Agency for Food, Environmental and Occupational Health, ANSES, announced today the results of a two-year review by an expert Working Group of the scientific research on the risks related to exposure to radiofrequency (RF) radiation. (1)

“This update has not brought to light any proven health effect and does not result in any proposed new maximum exposure limits for the population. However, limited levels of evidence do point to different biological effects in humans or animals. In addition, some publications suggest a possible increased risk of brain tumour, over the long term, for heavy users of mobile phones. Given this information, and against a background of rapid development of technologies and practices, ANSES recommends limiting the population’s exposure to radiofrequencies - in particular from mobile phones - especially for children and intensive users, and controlling the overall exposure that results from relay antennas.”

“The findings of this expert appraisal are therefore consistent with the classification of radiofrequencies proposed by the World Health Organization’s International Agency for Research on Cancer (IARC) as "possibly carcinogenic" for heavy users of mobile phones.In addition, the expert appraisal nevertheless shows, with limited levels of evidence, different biological effects in humans or animals, some of which had already been reported in 2009: these can affect sleep, male fertility or cognitive performance.” (pg. 2)

Due to the health concerns raised by the expert Working Group, ANSES made the following recommendations:

"Therefore, to limit exposure to radiofrequencies, especially in the most vulnerable population groups, the Agency recommends:

- for intensive adult mobile phone users (in talk mode): use of hands-free kits and more generally, for all users, favouring the purchase of phones with the lowest SAR values;

- reducing the exposure of children by encouraging only moderate use of mobile phones;

- continuing to improve characterisation of population exposure in outdoor and indoor environments through the use of measurement campaigns;

- that the development of new mobile phone network infrastructures be subject to prior studies concerning the characterisation of exposures, and an in-depth study be conducted of the consequences of possibly multiplying the number of relay antennas in order to reduce levels of environmental exposure;

- documenting the conditions pertaining at those existing installations causing the highest exposure of the public and investigating in what measure these exposures can be reduced by technical means.

- that all common devices emitting electromagnetic fields intended for use near the body (DECT telephones, tablet computers, baby monitors, etc.) display the maximum level of exposure generated (SAR, for example), as is already the case for mobile phones." (pg. 3)

The Agency further recommends that children’s exposure should be reduced “by encouraging only moderate use of mobile phones, ideally with hands-free kits and mobile terminals with the lowest SAR values.”

The Agency expressed concern about the potential impact of widespread adoption of 4G, the latest cell phone technology, as this will result in increased overall exposure of the population to microwave radiation.

The Agency recommends that current regulations for cell phones concerning exposure of the population to RF radiation be extended to other devices (e.g cordless phones, tablet computers, baby monitors, etc.), and that these devices display the maximum level of RF radiation generated as is the case with cell phones (e.g., the SAR).

The Agency adopted the recommendations of the Working Group to monitor public exposures to RF radiation and to facilitate research on the long-term health effects of RF exposure, especially from cell phones.

The issue of hypersensitivity to electromagnetic radiation will be addressed by another expert appraisal that will begin later this year.

Because the Working Group’s review included research published through the end of 2012, it excluded several major studies published this year in peer-reviewed journals. The Group may have adopted stronger recommendations had they reviewed the following studies:

In a new case-control study from Sweden, Lennart Hardell and colleagues reported additional evidence for increased brain tumor risk associated with long-term cell phone use-a three-fold risk for glioma was found among those who used cell phones or cordless phones for 25 or more years. (2)
A 2- fold increased risk for acoustic neuroma was reported for women in a cohort study in the UK among those who used cell phones for 10 or more years. (3)
Children in a cohort study in South Korea who used cell phones and were exposed to lead were at greater risk of developing Attention Deficit Hyperactivity Disorder than lead-exposed children who did not use cell phones. (4)
In a study conducted in China, 30 minutes’ exposure to 4G (LTE) cell phone radiation was sufficient to affect brain activity on both sides of adults’ brains. (5)

References

(1) Press Kit. Update of the "Radiofrequencies and Health" expert appraisal. Oct 15, 2013. http://bit.ly/19MexVc.

(2) “Brain Cancer Risk Increases with the Amount of Wireless Phone Use: Study.” Sep 25, 2013. http://www.prlog.org/12216483

(3) “Cell Phone Use, Acoustic Neuroma and Cancer of the Pituitary Gland.” May 10, 2013. http://www.prlog.org/12135511

(4) “Children’s Cell Phone Use May Increase Their Risk of ADHD.” Apr 2, 2013. http://www.prlog.org/12110138

(5) “LTE Cell Phone Radiation Affects Brain Activity in Cell Phone Users.” Sep 23, 2013. http://www.prlog.org/12215083

Joel M. Moskowitz, Ph.D.
Director, Center for Family and Community Health
School of Public Health, University of California, Berkeley
Electromagnetic Radiation Safety
Website: http://www.saferemr.com
Facebook: http://www.facebook.com/SaferEMR
News Releases: http://pressroom.prlog.org/jmm716/
Twitter: @berkeleyprc

Ver el informe original de la Agencia de Seguridad Sanitaria, Alimentación, Medio Ambiente y Trabajo en pdf